Les cellules souches embryonnaires et le cas de la DMLA

             A travers l’étude du cas de la DMLA, dégénérescence maculaire liée à l’âge, maladie touchant 30 millions de personnes dans les pays développés, nous avons pu souligner l’utilité des cellules souches embryonnaires dans le milieu médical. En effet, le fait qu’elles puissent se multiplier à l’infini et qu’elle puissent donner naissance à tous les types de cellules présents dans l’organisme permet de régénérer les photorécepteurs et donc de stopper la dégénérescence maculaire liée à l’âge. Le cas clinique réalisé aux Etats-Unis n’est pas possible aujourd'hui en France. Ceci est dû à l’influence des enjeux éthiques concernant la recherche sur l'embryon. Toutefois, il existe plusieurs alternatives aux cellules souches embryonnaires ne soulevant pas d’enjeux éthiques tels que l’œil bionique et la thérapie génique. 

Dans d’autres pays tel que le Japon, un des pays les plus avancés en matière de progrès scientifiques, des expériences à partir de cellules souches embryonnaires ont été réalisées permettant de recréer des organes entiers. En effet, dans ces pays, la loi est plus souple et permet de réaliser ce genre d’expériences. 

En France, pour le moment, l’utilisation de cellules souches embryonnaires dans le milieu médical suscite beaucoup de débats. Peut-être la loi évoluera t-elle un jour pour permettre les mêmes avancées scientifiques.